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dimanche 30 septembre 2018

Il n’y aura jamais de paix sans l’établissement d’un Etat palestinien dans les frontières du 4 juin 1967

L’assemblée générale de l'ONU a été une nouvelle fois l’occasion d’une passe d’armes entre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Salmane El-Herfi, représentant de la Palestine en France, revient sur ces échanges pour RT France


Salmane El-Herfi, ambassadeur de la Palestine en France, était l’invité de RT France ce 29 septembre. Revenant sur l’intervention de Mahmoud Abbas à la tribune des Nations unies, il a estimé que cette énième évocation du conflit israelo-palestinien dans l’enceinte de l’organisation était nécessaire afin de mettre un terme à une «campagne médiatique mensongère» menée, selon lui, par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l’administration américaine. Il a en outre qualifié la politique menée par Donald Trump de «catastrophe».
Il n’y aura jamais de paix sans l’établissement d’un Etat palestinien dans les frontières du 4 juin 1967.



Interrogé sur le rôle que devrait jouer la communauté internationale pour mettre un terme au conflit, l’ambassadeur de Palestine a estimé que la protection de la population civile palestinienne devrait constituer l'une de ses priorités :
«C’est le devoir du Conseil de sécurité […] de protéger les peuples qui sont désarmés […] et opprimés. Il ne faut pas faire du deux poids deux mesures…» 
Assurant que la Russie, la France ou encore l’Inde avaient la volonté de résoudre le conflit, il a toutefois regretté que le conseil de sécurité demeure prisonnier du veto américain.
«Il n’y aura jamais de paix sans l’établissement d’un Etat palestinien dans les frontières du 4 juin 1967 [héritées de la guerre des Six-Jours]»
, a-t-il conclu. 

mercredi 26 septembre 2018

"Tu vois Hapsatou combien la République est minuscule devant Zemmour" par Magyd Cherfy

L'écrivain Magyd Cherfy prend la plume pour soutenir Hapsatou Sy entrepreneuse et animatrice de télévision. 

Magyd dénonce également le silence de la classe politique et médiatique si prompt dans leur soit-disante défense des valeurs républicaines à s'emparer de sujets stériles et futiles. 

Un texte éclairant sur les jeux cyniques des camelots et tartuffes de la République !




Hapsatou, oh belle courageuse, oh belle noire, oh joli prénom ! Gloire d’une France qui ne s’est pas levée pour toi. Aucun écho médiatique puissant pour dénoncer la lâcheté médiatique, aucune célébrité pour dire fuck Ardisson ! Aucun politique pour lancer un «Viva Africa» au nom des soldats noirs morts pour le pays et qu’aucune stèle digne de ce nom ne salue, aucun signe sur le drapeau pas même une tresse sur la chevelure à Marianne.
Tu vois Hapsatou combien la République est minuscule devant Zemmour ! Que valent tous ses principes face à l’insulte de cette face de musaraigne, je rappelle…
— Votre prénom est une insulte pour la France
— Trop fort, Eric, t’es bien plus fort que toutes les lois qui régissent notre hexagone.
Hapsatou, tu as eu ce jour-là trois ennemis, les premiers : les chroniqueurs qui ont abandonné ton cadavre encore chaud sur le bas-côté, z’ont juste mis un coup de pied pour que tu disparaisses tout à fait dans la tranchée. Ces chroniqueurs qui continuent de chroniquer toute honte bue chez Ardisson, désormais feulent, sont devenus des hyènes. Et pour ceux qui «insultent la France» par leur prénom je préfère cacher mon dégueulis au fond du jardin.
Ton deuxième ennemi ? Zemmour bien sûr. Dire que ça rime avec amour, j’ai la gerbe.
Qu’est Zemmour au fond ?
Il n’est qu’un produit qui se vend lui-même et il vend l’infamie (fallait y penser). Il n’est pas raciste ou imbécile à la base, c’est ce qui est singulier. Il l’est devenu quand le concept a payé et c’est le concept qui l’a aliéné. Pour des artistes on dit «il a pris la grosse tête», pour Zemmour on a pas trouvé la formule.
L’important pour ce genre d’individu c’est plus «ce qui paie» qu’autre chose qui excite. Il ne provoque qu’à la condition d’un retour sur investissement car se faire traiter de raciste a son prix. C’est le salarié de l’infamie.
— Ok pour dire l’horreur, tu paies combien ?
La sympathie, l’empathie, la gentillesse, Zemmour il est pas contre mais ça remue pas les tripes, c’est de la merde. Par contre dire qu’un arabe est un criminel en puissance et le noir un singe sympa, ça ! Ça vous secoue l’humain normalement constitué. Et «l’humain normalement constitué» est le gibier favori de ce rusé calé au-dessus de la moyenne. Zemmour, c’est son intelligence plus qu’une névrose qui le constitue, il est bêtement malin (si je puis m’exprimer ainsi).
Mais la ruse a des inconvénients, elle vous dévore et devient une fin en soi. A force de louvoyer avec ses neurones il a fini par se mordre le zizi et s’aperçoit qu’on peut vivre sans et décide de vivre sans, de bander par d’autres organes. C’est son sacrifice à lui.
La preuve, on a fini par conclure qu’il dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. Là encore il s’agit d’un slogan, d’un concept publicitaire et on est gêné parce que ça ressemble à la réalité et «ressembler» suffit à convaincre.
Que beaucoup de Français soient racistes cela me semble crédible mais c’est loin d’être la majorité et là encore cela suffit. Quant à la minorité dégueulasse, elle est assez importante pour vous porter aux nues, faire de vous une vedette du petit écran, voire un résistant de l’invasion arabe et à la fin cela fait de lui un petit millionnaire de l’infamie. N’oublions pas que c’est pas toujours la majorité qui gagne, une minorité importante suffit à déstabiliser nos principes et c’est le joker de ce fin joueur.
Ton troisième ennemi c’est Ardisson, ce neurone éventré, cet invertébré vertical.
Il y a quelques années nous étions invités avec Zebda à sa crade table et quand je me suis installé devant ma télé, oh effroi, nous avions disparu. Il a réussi grâce à un astucieux montage à nous faire disparaître. Pas totalement car il restait au final cut des bouts de crâne, des cheveux frisés, un quart de joue, une demi-lèvre. Nous étions bien sur le plateau et dans le même temps totalement absents. Nous ne lui avions pas plu. On ne racontait rien qui eut pu faire un «buzz» et pour ces gens-là, pas «buzzer» est une ineptie, une non-existence. Ce méchant nous a éliminés car nous n’aidions pas à sa gloire. Nous n’existions plus parce que nous n’étions rien d’autre que le contraire de Zemmour. Nous étions des gens comme toi Hapsatou, des gens «normalement constitués».
Au fait, Zemmour, en kabyle, ça veut dire olive.
Il est dans mon calendrier.
Magyd Cherfi Chanteur de Zebda, écrivain

lundi 24 septembre 2018

Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité !

Nous vivons un cataclysme planétaire. Réchauffement climatique, diminution drastique des espaces de vie, effondrement de la biodiversité, pollution profonde des sols, de l’eau et de l’air, déforestation rapide : tous les indicateurs sont alarmants. Au rythme actuel, dans quelques décennies, il ne restera presque plus rien. Les humains et la plupart des espèces vivantes sont en situation critique.




mercredi 19 septembre 2018

Zemmour : Signez la pétition contre la face hideuse du racisme

Il est innaceptable de laisser des idéologies qui portent des messages d'incitation à la haine et qui ont fait les pages noires de notre histoire être relayées dans les médias !
Signez la pétition demandant l'interdiction de ces porteurs de haine dans les médias.


Le jeudi 12 septembre dernier a eu lieu le tournage de l'émission de rentrée des Terriens du dimanche sur C8, dans le cadre de laquelle nous recevions Eric Zemmour.
Or ce qui devait être un débat où s'échangent les idées, les points de vues et les opinions a rapidement tourné à l'attaque personnelle et à l'injure. J'ai toujours eu à coeur de pouvoir échanger librement avec des individus de tous bords politiques, cultures, statuts sociaux, orientations sexuelles ou convictions religieuses, et ce, que je partage leur point de vue ou non.
Seulement, je ne peux absolument pas tolérer que la libre expression d'une opinion soit une excuse pour se permettre de formuler impunément des messages de haine. Or c'est exactement ce que Monsieur Zemmour a fait le 12 septembre dernier en me disant que mon prénom Hapsatou "était une insulte à la France".
Je suis évidemment très éprouvée par l'ampleur que prend cette polémique d'autant plus qu'elle s'est avérée être le théâtre d'un déferlement de messages racistes à mon égard.
Cependant, les nombreux messages de soutien et d'indignation me font aussi prendre conscience du ras-le-bol de centaines de milliers de français face à la banalisation des messages d'incitation à la haine que Monsieur Zemmour est invité à exprimer sur tous les médias sans jamais être condamné.
Cette pétition doit permettre à tous les français souhaitant exprimer leur indignation de faire entendre leur voix.
Elle a aussi pour objectif d'interpeller le représentant de la France, Emmanuel Macron et la Garde des Sceaux Nicole Belloubet pour condamner publiquement les propos d'Eric Zemmour et effectuer un rappel à l'ordre national entre ce qui relève de la liberté d'expression et ce qui relève du délit.
Hapsatou Sy



Ci-dessous la réponse de Hapsatou Sy à Eric Zemmour condamné à 2 reprises par les tribunaux pour provocation à la discrimination raciale en 2011 et pour provocation à la haine envers les musulmans en 2018.