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vendredi 30 octobre 2015

Marche de la dignité et contre le racisme

Dix ans après les émeutes de 2005, un collectif de femmes organise ce samedi à Paris une "Marche de la dignité" afin de dénoncer le "racisme d'Etat" et les violences policières.





En 2005, la mort dans un transformateur électrique de Clichy Sous-Bois de Zyed Benna et Bouna Traoré suivie par un traitement médiatique mensonger de ce drame (ces deux adolescents avaient été décrits à tort comme délinquants) avait enflammé les quartiers populaires pendant près de trois semaines.

Trois décennies plus tard, les organisateurs de la marche déplorent que "en plus des conditions sociales toujours plus déplorables, le harcèlement des populations des quartiers, leur humiliation, constituent le quotidien pour les Noirs, les Arabes, les Rroms et les Blancs des quartiers".



mercredi 28 octobre 2015

"Adama", de l’Afrique aux champs de bataille de la Grande Guerre

A voir absolument, Adama est l’un des quatre films français en compétition cette année au Festival international du film d’animation d’Annecy, et le premier long métrage de son jeune réalisateur Simon Rouby.



L’histoire d’Adama, un petit garçon africain qui décide de quitter son village pour partir en Europe à la recherche de son grand frère. Nous sommes en 1916 et la guerre fait rage de l’autre côté de la Méditerranée.





La bande annonce



La réaction d'anciens soldats des colonies à 
ce film qui fait écho à leur propre histoire.

lundi 26 octobre 2015

LA PLACE DE LA RÉSISTANCE NE DOIT PAS DISPARAITRE DE NOTRE PATRIMOINE LOCAL

Ce samedi 24 octobre, plus de 200 personnes ont répondu présent à l'appel du rassemblement unitaire contre le changement de nom de la Place de la Résistance. 

A cette occasion M. Henri Wilkowski secrétaire local de la FNDIRP a pris la parole pour nous retracer l'histoire de la Place de la Résistance et nous expliquer l'importance de sa préservation.

C'est avec son aimable autorisation que nous mettons en ligne ce discours. 

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A l'heure où l'entraide et la tolérance faiblissent, il est plus important que jamais de rappeler et faire écho des valeurs humaines qui ont habité jusqu'au bout les Résistants français lors de la seconde guerre mondiale.

Ces combattants qui ont lutté par des missions de renseignement, de sabotage ou des opérations militaires contre les troupes allemandes et les forces du régime de Vichy.


Ces combattants qui ont développé une presse clandestine, diffusé des tracts, des faux papiers, organisé des grèves et des manifestations, sauvé des Juifs traqués, des prisonniers de guerre évadés, des réfractaires au service du STO.


Ce rassemblement est l'occasion de rappeler à ceux qui tendent à l'oublier le rôle crucial joué par la Résistance française dans la libération de notre pays du joug des armées nazies. Notre  devoir de mémoire est de reconnaître les services rendus par les combattants de la Liberté depuis l'Armistice du 22 Juin 1940 à la Libération en 1944.


Cette année où nous célébrons le 75 ème anniversaire de l'Appel du Général de Gaulle appelant à la Résistance, c'est un bien triste message que vous adressez aux jeunes.


Cette place créée à la Libération rappelle aux habitants de notre ville le courage d'hommes et de femmes du Plessis-Robinson qui se sont soulevés contre l'occupant nazi et sont tombés sous leurs balles ou sont morts en déportation. Les rues de notre ville portent leurs noms*.


Créée en 1945, notre Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes s'efforce de porter haut et fort cette mémoire de la Résistance. Comment Monsieur le Maire comment mesdames et messieurs de la majorité allez vous faire partager aux collégiens, aux lycéens au Conseil municipal des jeunes futurs citoyens de notre ville, aux jeunes du club Mémoire et à notre population ce travail de mémoire quand vous effacez de notre ville par un simple vote l'histoire glorieuse de leurs anciens.


Nous sommes dans cette ville parmi les derniers survivants des Résistants et Déportés de l'époque la plus tragique de l'histoire de France.


Nous sommes issus de toutes les composantes de la Résistance qui voici 70 ans se sont unies au nom d'une certaine idée de la France, pour la liberté au délà de tous les clivages politiques.


Nous n'oublions pas le long cortège d'ombre de nos camarades qui, eux, ont alors fait le sacrifice de leur vie pour sauver la vôtre, Monsieur le Maire et la nôtre. Nous portons leur mémoire.


Stupéfaction, indignation, colère, tristesse voilà ce  que provoque en nous votre décision d'effacer la Place de la Résistance.


Notre association, porteuse de la Mémoire de toutes les victimes du régime hitlérien vous fait part de  l'indignation des témoins survivants et des familles victimes de la barbarie nazie.


LA PLACE DE LA RÉSISTANCE NE DOIT PAS disparaître DE NOTRE PATRIMOINE LOCAL


Henri Wilkowski

ex-président national et aujourd'hui secrétaire local de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP)


Capitaine Chalvidan, tombé en embuscade le 22 août 1944, Lucien Arrufat, fusillé le 2 juin 1944 au Mont Valérien, Amédée Usseglio (du groupe Manouchian) fusillé au Mont Valérien le 21 février 1944, Raymond Croland, déporté à Buchenwald et mort le 9 avril 1945, Alexandre Schimmel, fusillé le 23 février 1944, Joseph Lahuec, tué le 22 août 1944, Fernand Fenzy, fusillé le 21 mars 1942 au Mont Valérien, Bernard Iské, fusillé à Lubine le 4 septembre 1944, Robert Duffour, fusillé le 22 juin 1944, Eugène Moulinet, fusillé le 21 août 1944, Victor Vernadat, fusillé le 22 août 1944, Capitaine Facq, déporté au camp du Struthof en 1944, Jean-Marie Kerling, abattu par les Allemands le 19 août 1944.

lundi 19 octobre 2015

De nombreuses associations contre le changement de nom de la place de la Résistance !

La décision de renommer la place de la Résistance en place Charles Pasqua (ici) choque bien au-delà des Robinsonnais. Les principales associations de résistants, rejointes par différents partis politiques et syndicats appellent à un rassemblement républicain Samedi prochain afin de défendre la mémoire des résistants et de la Résistance.




vendredi 16 octobre 2015

Commémoration du cinquante-quatrième anniversaire du massacre d’octobre 1961

Demain samedi 17 octobre 2015 on commémore (à 17H30 au Pont Saint-Michel à Paris), le cinquante-quatrième anniversaire du massacre d’octobre 1961


Le livre de l'historien Emmanuel Blanchard, "La police parisienne et les Algériens (1944-1962)" paru en 2011 permet à travers une étude précise et détaillée sur la police parisienne de réfuter à propos de ce qu'on peut qualifier de massacre, les thèses d’un gouvernement politique qui aurait été dépassé, ou celle d’une simple « crise » au sein de la police.
On apprend qu'en réalité à l’automne 1961, le préfet Maurice Papon obtient du gouvernement un véritable « chèque en blanc » pour démanteler le FLN et mener une bataille qui débouchera sur la perpétuation de ce crime colonial au cœur de Paris, le massacre du 17 octobre 1961.

La police parisienne et les Algériens (1944-1962)

Le « problème nord-africain » : c'est ainsi que la police parisienne a pris pour habitude de qualifier après-guerre la question des Algériens installés en région parisienne. Théoriquement égaux en droit avec les autres citoyens français, ils étaient cantonnés à certains emplois et quartiers, en butte à une forte emprise policière et objets de nombreux fantasmes touchant à leurs pratiques sexuelles ou délinquantes.
De 1925 à 1945, les Algériens ont été « suivis » par une équipe spécialisée, la Brigade nord-africaine de la préfecture de police. Celle-ci dissoute, les « indigènes » devenus « Français musulmans d’Algérie » sont désormais l’affaire de tous les personnels de police. Au début des années 1950, l’émeute algérienne devient un sujet de préoccupation majeur, exacerbé par la répression féroce de la manifestation du 14 juillet 1953, place de la Nation. Une nouvelle police spécialisée est alors reconstituée avec la Brigade des agressions et violences. Ses objectifs : pénétrer les « milieux nord-africains » et ficher les Algériens.
Entre 1958 et 1962, dans le contexte de la guerre ouverte en Algérie, le répertoire policier se radicalise : il faut désormais « éliminer les indésirables ». C’est l’organisation de rafles, de camps d’internement et de retours forcés. Les brutalités policières deviennent fréquentes, jusqu’à la torture. Le préfet de police Maurice Papon reçoit un « chèque en blanc » pour combattre le FLN. Les massacres d’octobre 1961 incarnent le moment le plus tragique de cette période noire. Les mécanismes en sont éclairés par une étude historique rigoureuse fondée sur des archives et des témoignages inédits.


Éditeur Nouveau Monde éditions
450 pages


Emmanuel Blanchard
est maître de conférences en science politique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP, CNRS-ministère de la Justice-UVSQ). Ses recherches portent sur les polices en situation coloniale et sur la socio-histoire des politiques d’immigration.




Sur le 17 octobre 1961 ...



17 octobre 1961 : archéologie d’un silence avant-propos

par Isabelle Saint-Saëns 15/09/2000

Le 17 octobre 61, la Fédération de France du FLN appelle les Algériens de la région parisienne à manifester pacifiquement contre le couvre-feu instauré le 5 octobre par le préfet de police, Maurice Papon. 30.000 manifestants face à 7000 policiers, 12.000 arrestations, 3 morts selon le bilan officiel, plus de 300 selon le FLN. Plusieurs dizaines selon les rapports demandés par le gouvernement à la fin des années 90 : les missions Mandelkern (98) et Géronimi (99), ayant eu accès aux documents officiels, n’ont pu que constater qu’un nombre très important en avait disparu.

Le gouvernement gaulliste mène une stratégie d’étouffement. C’est par le silence que Papon répond aux questions de Claude Bourdet à la séance du Conseil de Paris du 27 octobre 61. Roger Frey, ministre de l’intérieur et futur président du Conseil Constitutionnel, rejette une demande de commission d’enquête parlementaire, au motif que des informations judiciaires (toutes clôturées par des ordonnances de non-lieu) sont en cours. Les témoignages rassemblés par les éditions Maspero sont saisis chez le brocheur, avant le dépôt légal : ces livres n’existent tout simplement pas. Vérité-Liberté, Les Temps Modernes et Partisans sont saisis. Les projections d’Octobre à Paris de Jacques Panijel sont interdites ; un film réalisé par la Radio-Télévision Belge est déprogrammé, les pellicules disparaissent. La presse communiste (Libération et L’Humanité) fait état des violences policières, mais renonce à publier in extenso des témoignages, pour éviter la saisie. Le Monde et Le Figaro s’indignent des « violences à froid sur les manifestants arrêtés », mais « comprennent les brutalités policières à chaud ».

Quelques mois plus tard, le 8 février 62, neuf morts au métro Charonne lors d’une manifestation contre les attentats de l’OAS. Français ni musulmans ni d’Algérie, pour la plupart communistes et syndiqués, ils seront enterrés par près d’un demi-million de personnes. Sans doute auraient-ils été qualifiés d’« innocents » par ce Monsieur Barre qui eut Papon comme ministre du budget. Seul le représentant de la CFTC évoquera à l’enterrement les morts anonymes d’octobre.

Pendant deux décennies ce sont les témoins, directs ou indirects, qui insisteront : Pierre Vidal-Naquet en 72 (La torture dans la République), Georges Mattei, membre des réseaux de soutien au FLN, l’un des rares Français auxquels la Fédération de France du FLN avait demandé d’être présents sur le parcours de la manifestation, qui réalise (avec Jean-Louis Péninou) un dossier dans Libération (le 17 octobre 80 puis le 17 octobre 81). Au milieu des années 80, avec l’échec de l’intégration à la SOS-Racisme, les jeunes issus de l’immigration questionnent leurs parents : s’en fait l’écho le dialogue entre Mohamed Hocine, fondateur du Comité contre la double peine, et son père, filmé dans Douce France, la saga du mouvement beur. En 91, de jeunes militants (Anne Tristan, Agnès Denis, Mehdi Lallaoui et le collectif Au nom de la mémoire) écrivent un livre puis réalisent un film, Le silence du fleuve. La même année paraît le premier ouvrage historique, La bataille de Paris de Jean-Luc Einaudi : n’étant pas historien « professionnel » il lui faudra attendre 99 pour obtenir l’accès à certaines archives. Sur la décolonisation sous la IVe république, on attend les documents historiques d’envergure : combien d’universités françaises possèdent une chaire d’histoire de la colonisation et de la décolonisation ?

Les massacres d’octobre 61, comme ceux de l’ère coloniale récente (de Sétif et Madagascar à Ouvéa), sont des crimes qui ne sont pas nommés, pas plus que ne le sont leurs victimes, ceux que l’on désigne sous le sigle FMA (« Français Musulmans d’Algérie ») ou plus couramment comme crouilles, ratons, melons, bicots, parqués dans les bidonvilles ou dans des quartiers intra-muros quadrillés en permanence.
Depuis le début de cette guerre sans nom maquillée en « pacification » et « opérations de maintien de l’ordre », les gouvernements successifs (de la SFIO de Mollet et Mitterrand aux gaullistes) entretiennent le racisme policier, militaire et civil. Ratonnades, tortures, noyades, fusillades, pendaisons : ce qui se passe en cette fin d’octobre 61 se produit en Algérie et en métropole depuis 54. « Le 17 est un moment, un moment seulement, dans un temps où nous étions toujours niés » disent les Algériens interrogés trente ans plus tard par Anne Tristan.
En Algérie, c’est le quotidien. Un état de droit en France cohabite avec un état d’exception dans les colonies, qui s’applique aussi en métropole à ces « citoyens de l’Union » qui sont moins citoyens que les autres ; et ce consensus républicain a besoin pour fonctionner de désigner un objet de peur et de rejet : « Consentir, dit Jacques Rancière, c’est d’abord sentir ensemble ce qu’on ne peut pas sentir ». [...]

La suite sur le site de Vacarme ici

jeudi 15 octobre 2015

MediaPorte : « Une belle connerie »

Cette semaine, Didier Porte rend hommage à un grand oublié de la semaine passée : le sénateur LR Roger Karoutchi.


mercredi 14 octobre 2015

Pyramide de la richesse globale


Les 1% les plus riches possèdent aujourd'hui 50,4% de la fortune totale

 71% des adultes au monde, détiennent seulement 3% de la richesse totale



« Les inégalités ont dépassé le point où cela nous aide pour devenir riches et constituent désormais une sérieuse menace. Je suis préoccupé de voir un monde dans lequel les riches ont le pouvoir d’écrire les règles que le reste d’entre nous doit suivre »  Agnus Deaton  prix Nobel d'économie 2015

mardi 13 octobre 2015

Les journalistes Emmie Rates et Ryan Hair évoquent la chemise lowcost du DRH d'Air France

Dans une parodie de journal télévisé, le syndicat CGT décrit les violences comme «un petit bizutage improvisé» et rappelle son intention de poursuivre le bras de fer



jeudi 8 octobre 2015

“Je n’aime pas les Arabes. Alors fais gaffe à toi, hein !”

On aurait pu légitimement penser à une nouvelle charge raciste de Philippe Pemezec (souvenez-vous ici) mais non ! Il s'agit cette fois d'un patron qui filmé en caméra caché lance à l'un de ses salariés :

    « Moi, depuis qu’un patron s’est fait trancher la gorge, j’en ai jusque-là ! (…) J’ai envie… de prendre un Arabe et de crac !, et de le mettre en haut de mon bâtiment. » Puis : « T’as de la chance, poursuit le patron, enragé. Je n’aime pas les Arabes. Je n’aime pas les Arabes. Alors fais gaffe à toi, hein ! »



Cette scène hallucinante est à retrouver ce soir dans l'émission Complément d'enquête (France 2). Ce document montre notamment comment la parole raciste s'est libérée chez certains employeurs. Autre information rapportée par l'émission, en France un Français de confession musulmane a quatre fois moins de chances d'être retenu pour un entretien d'embauche.

lundi 5 octobre 2015

Qui a dit : "Le patronat n'a pas besoin ... " ?

A l'heure du conflit social qui touche Air France il est intéressant de relire un discours tenu devant la représentation nationale qui bien que centenaire n'a en rien perdu de sa pertinence :
« Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. [...] Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité. »

Jean Jaurès, discours devant la Chambre des députés, séance du 19 juin 1906


 

dimanche 4 octobre 2015

Les ficelles malhonnêtes d'Alain Finkielkraut révélées par le politologue Thomas Guénolé

Thomas Guénolé, en un peu plus de trois minutes, s'est appliqué sur le plateau de ONPC à démonter la rhétorique délirante du sophiste Alain Finkielkraut, rompu à l'art des fausses évidences, des préjugés érudits, des mots chocs et des choix caricaturaux. C'est clair, net et vraiment bien dit.



Thomas Guénolé est politologue (PhD Sciences Po CEVIPOF) et enseignant (Sciences Po, HEC). Essayiste, il a notamment publié un Petit guide du mensonge en politique (First, 2014). Il a créé en 2015 le Prix annuel du menteur en politique, décerné par un jury de journalistes. Cofondateur de VOX POLITICA, cabinet de conseil en communication politique, il tient sur RMC la chronique quotidienne "Guénolé, du concret". 

Il vient de publier Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ?, livre dédié à Zyed Benna et Bouna Traoré, adolescents dont la mort en fuyant un contrôle de police fut le déclencheur des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises.

Édité par Le Bord de l'eau (15/09/2015)
213 pages, 17 euros

En 4ème de couverture 

Le "jeune-de-banlieue", c'est l'ogre des temps modernes. 
Arabe mal rasé de 13-30 ans vêtu d'un survêtement à capuche, il se promène avec un cocktail Molotov dans une main et un couteau à cran d'arrêt dans l'autre. Il fume du shit dans les cages d'ascenseur. Il brûle des voitures. Il gagne sa vie grâce à des trafics et en fraudant les allocations sociales. Sa sexualité consiste à violer les filles en bande dans des caves ; sa spiritualité, à écouter les prêches djihadistes de l'"islam-des-banlieues", dans des caves également. Il hait la France, l'ordre, et bien sûr, il déteste les Français (comprendre : "les Blancs"). Il aime le djihad et l'islamisme. Son rêve : partir en Syrie se battre aux côtés d'Al Qaïda ou de Daech, pour ensuite revenir en France commettre des attentats. Il ne serait donc pas étonnant que les parents disent bientôt à leurs enfants : "Si tu n'es pas sage, le jeune-de-banlieue viendra te chercher." La réalité est moins spectaculaire. Les jeunes de banlieue sont plus d'1 million : 98 % ne sont ni délinquants ni dans des bandes. L'ascenseur social étant à l'arrêt depuis longtemps, seule une minorité arrive à s'en sortir. Une minorité plus marginale vit de trafics. Une minorité plus marginale encore sombre dans l'intégrisme religieux. Mais pour l'écrasante majorité, la réalité, c'est une galère de jeune pauvre urbain qui vivote entre le chômage, la "débrouille" et les emplois précaires. Thomas Guénolé nous décrit sans concession la balianophobie : ce mélange de peur et de haine envers le monstrueux "jeune-de-banlieue" inonde nos classes moyennes, nos médias, notre cinéma, nos élites. Sur l'insécurité, les bandes, l'islam, la sexualité, l'argot des banlieues, il remplace méthodiquement les clichés par la réalité. Il nous décrit ensuite la vie des 98 % : les vrais jeunes de banlieue, ceux dont on ne nous parle jamais.

samedi 3 octobre 2015

Conseil municipal, accueil des réfugiés : un vote honteux !

Dans la droite ligne des propos du maire Philippe Pemezec avec son "Jamais ! Pas un seul !", la majorité du conseil municipal a refusé le voeu proposé par Jean-François Papot.

Ce voeu demandait "la prise en compte du sort des réfugiés hommes, femmes et enfants, frappant aujourd'hui à notre porte chassés de leur pays par la guerre et la répression".

Ce voeu faisait suite à la lettre envoyée à Philippe Pemezec lui demandant d'engager la ville dans une démarche d'accueil des réfugiés et à laquelle le maire n'a jamais répondu. 


Le dessinateur Zep publie sur son blog une planche dans laquelle Titeuf, son célèbre héros à mèche blonde, se retrouve confronté à la guerre et à la situation de réfugié.


Au maire Philippe Pemezec et à sa majorité du conseil municipal voici pour rappel la planche du dessinateur Zep dans laquelle Titeuf, son célèbre héros à mèche blonde, se retrouve confronté à la guerre et à la situation de réfugié. 

Bonne lecture !

A Jean-François Papot et à l'opposition un grand merci ! Votre initiative vous honore !


Mi petit, mi grand…















jeudi 1 octobre 2015

De nombreux Robinsonnais protestent contre deux décisions municipales

Deux décisions municipales qui font sérieusement "tiquer" les Robinsonnais
1. la fermeture du théâtre du Coteau
2. le changement de nom de la place de la Résistance en place Charles Pasqua

Pour demander à Philippe Pemezec, maire de la ville de revenir sur ces décisions deux pétitions ont été lancées. En l'espace de quelques semaines ces pétitions ont déjà recueilli plusieurs centaines de signatures.


Sauvons le théâtre du Coteau



Parmi les commentaires ... 

Les anciens m’ont parlé du temps où une bibliothèque de quartier existait au Pierrier… J’aurais aimé que mes enfants aient cette chance. Mes enfants ont vu leurs premiers spectacles au théâtre du coteau et joué leurs premières pièces sur ses planches. D’autres doivent avoir cette chance.
Le théâtre du coteau est entièrement financé par la communauté d’agglomération. Le maire veut réorienter cette subvention vers le pôle culturel et récupérer la parcelle pour une nouvelle opération de promotion immobilière…
Si il n'y a pas de petites économies, il y a de mauvaises économies. De nombreuses marges sur les dépenses actuelles sont possibles au Plessis-Robinson : ne nous trompons pas de priorités... Le maire a choisi un pôle culturel somptuaire et surdimensionné. C’est à lui de l’assumer sans priver le Pierrier d’un équipement de quartier, sans priver les (jeunes et moins jeunes) spectateurs d’un théâtre à taille humaine, sans priver certaines troupes d’un lieu pour se produire. 
Jean François Papot

Pourquoi vouloir toujours TOUT centraliser ? Pourquoi rayer de la carte robinsonnaise ce qui fait la vie d'un quartier ? bibliothèque du Pierrier, Théâtre du Coteau et j'en passe... Un lieu de culture dans chaque quartier, un lieu de rencontre avec le voisinage, favorisent le lien social ; plutôt que des déplacements inutiles en voiture (incohérence avec la politique de dévelopement durable prônée par la municipalité) 
Audebert Frédérique

Je signe tout coeur et partage pleinement les commentaires précédents. Halte à l'uniformisation, place à la culture dans tous ses états, et sa créativité. Ce petit théâtre doit continuer de vivre pour son quartier, ses habitants, ses enfants. La vie avant tout et non la mort programmée d'une mémoire. Quand arrêterez vous de tout massacrer au Plessis Robinson. Pour que vive la mixité sociale, sa diversité c'est cela le bien vivre ensemble...... 
Sylvie Muret

Je signe cette pétition parce-que des générations de comédiens amateurs et professionnels sont passés dans ce théâtre. J'y ai passé une partie de mon adolescence avec bonheur et cela m'a ouvert à une certaine culture à laquelle je n'avais pas accès chez moi. J'aimerais que d'autres continuent à en profiter.
Edith Bernier

Je précise que je ne signe pas pour des raisons politiques et que je ne rejette pas les actions du maire en bloc. En revanche, je souhaiterais que le théâtre du Coteau soit préservé, car ma fille y suit des cours de théâtre depuis des années et est extrêmement déçue que son théâtre soit promis à la démolition. Et parce que j'apprécie ce théâtre, où je vais souvent, et sa programmation de qualité. Monsieur le Maire, préservez notre théâtre et le centre de loisirs, nous n'avons déjà pas grand-chose dans le Pierrier... Merci d'avance.
Hélène Berlioux

A retrouver ici



Arrêtons le hold-up sur notre place de la Résistance


Parmi les commentaires ...

Née et élevée au Plessis Robinson, je suis outrée d'une telle décision. Petite fille de résistant fusillé par les allemands, je trouve SCANDALEUX que la place de la résistance soit renommée, qui plus est, avec le nom d'une personne qui a cumulé beaucoup d'affaires judiciaires et condamnations ! Que Monsieur Pasqua ait favorisé M. Pemzec dans son ascension politique et dans ses budgets pour la ville du plessis et que ce dernier lui en soit reconnaissant alors qu'il lui érige une stèle dans son jardin !! 
Charlotte Hillairet

Quand on sait ce que fut le SAC et les ennuis avec la justice de ses membre; coups et blessures volontaires, port d'armes, escroqueries, agressions armées, faux monnayage, proxénétisme, racket, incendie volontaire, chantage, trafic de drogue, hold-up, abus de confiance, attentats, vols et recels, association de malfaiteurs, dégradation de véhicules, utilisation de chèques volés, outrages aux bonnes mœurs (source wikipedia) il est choquant de voir l'un des dirigeants de cette milice privée être honoré de la sorte ! 

Philippe Renaud

Je suis l'actualité de Philippe Pemezec depuis quelques années. Démocratie locale écornée, pratiques discriminatoires, condamnations, comportements et propos agressifs. Cette dernière décision de débaptiser la place de la Résistance au profit d'un personnage aussi décrié que Charles Pasqua est un véritable scandale. Charles Pasqua ne fait pas l'unanimité. Cette année quatre résistants ont été honorés par la République : Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Pierre Brossolette et Jean Zay.
Amel Djendoubi

J'ai honte de la ville dans laquelle j'habite.J'ai honte des décisions prises par le Maire et son Conseil Municipal.Pourquoi changer le nom de cette place par un autre nom?Quelle en est la raison....valable?Mon père,comme tant d'autres,s'est engagé (dans la Résistance) à l'âge de 17 ans 1/2,est devenu invalide de guerre au cours d'un acte de résistance à Guéret(Creuse),puis a été déporté à Buchenwald.Il en est revenu..d'où tant d'autres ,pas...Je ne parle même pas du nom de Ch.Pasqua...de nombreuses personnes l'ont  déjà fait..Quelque soit le nouveau nom,je suis scandalisée et attristée par cet acte de "debaptisation". Tous ces élus qui nous représentent au Plessis n'ont ils pas la moindre pensée pourtous ceux qui se sont engagés pour nous,battus pour nous,jusqu'à en sacrifier leur vie?Il ne leur a suffit  que de lever le bras pour un vote,qui,en une minute,gomme tout un passé pour lequel,nous ne pouvons qu’être fiers et reconnaissants.
Michèle Bloch

M. Pasqua est loin de faire l'unanimité ! L'histoire retiendra M. Pemezec votre utilisation (instrumentalisation, détournement) des symboles de la nation pour remercier M. Pasqua de vous avoir installé dans votre fauteuil de maire il y a plus d'un quart de siècle. Les affaires qui ont émaillés ces dernières décennies, votre dernière condamnation, tout cela aurait du vous conduire à plus d'humilité et de discrétion. Malheureusement votre tempérament impulsif vous rattrape et vous fait commettre des impairs ! Les Robinsonnais commencent à vous connaître et ce n'est pas à votre avantage !
Ahmed Talibi

Après la rue René Boulanger débaptisée,décidément Mr Pemezec n'aime pas les RESISTANTS.
Serge Monteil

M. Pemezec, Charles Pasqua bien qu'ayant été résistant n'incarne pas la Résistance. Il n'en est pas une figure remarquable. En revanche il est une des figures majeures des turpitudes politico-financières des Hauts-de-Seine. Figure qui a donné naissance au Balkany, Schuller, Ceccaldi, vous-même récemment condamné par la justice. Tout ce beau monde magouille encore en toute impunité. Plus pour très longtemps j'espère !
Tamelouis Frabrice

Bafouer de la sorte la mémoire de nos résistants est inqualifiable. Monsieur Pemezec connaît-il l'histoire de la 2 ème guerre mondiale pour agir d'une façon aussi irresponsable ? Monsieur Pemezec aura -t-il la désinvolture pour présider à l'avenir les cérémonies du 8 mai 1945 ?

Philippe Pauthonier

A retrouver ici