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vendredi 10 mars 2017

Philippe Pemezec mis à l'amende par François Fillon !

A l'occasion de la journée des droits des femmes François Fillon candidat LR à la présidence de la République 2017 a délivré un message dans lequel il dit faire de la défense des femmes un axe prioritaire de son quinquennat.  


Si l'on en croit ce discours Philippe Pemezec maire du Plessis-Robinson devrait très bientôt recevoir une amende "aggravée". Plutôt deux fois qu'une. La première pour avoir violemment lâchement agressé il y a quelques mois une maman en présence de sa fille (voir ici le dépôt de plainte). La deuxième pour avoir proféré des propos indignes, insultants, sexistes (que la bienséance empêche de répéter ici), à l'endroit de Anne Hidalgo, Maire de la ville de Paris. Ces mots lui ont d'ailleurs valu le titre infamant de macho de l'année 2017. Ce n'est que justice car cette distinction qui restera dans les annales récompense les œuvres complètes de son triste auteur*. 

Philippe Pemezec maire LR du Plessis-Robinson

Voici l'extrait du discours de François Fillon : 
"À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, je voudrais m'adresser à toutes les femmes de France pour leur dire ceci : aujourd'hui plus que jamais, le combat pour les droits des femmes est une nécessité.
Bien sûr dans notre pays, vos droits sont reconnus et consacrés. Mais ils sont aussi ; parfois ; trop souvent même, remis en cause.
Ces droits sont aussi remis en cause lorsque la dignité des femmes n'est plus respectée, que notre société véhicule des images qui blessent et rabaissent la féminité ; lorsque trop de violences faites aux femmes ne sont pas réprimées.
Et je propose de sanctionner d'une amende aggravée toutes les incivilités commises à l'égard des femmes [...].
Mes chers amies, je ferai de la défense des femmes un axe prioritaire de mon quinquennat. Je m'engage à mettre en œuvre toutes les actions concrètes pour les femmes que nous proposons, de la protection renforcée des femmes victimes de violences à la lutte contre le sexisme.
Ce combat pour les droits des femmes, je le mènerai en m'appuyant sur un gouvernement que je souhaite paritaire. Nous agirons pour toutes les Françaises, quelles que soient leur âge ou leur condition, parce que nous croyons à la liberté pour tous et à la dignité pour chacune."

Bien entendu personne n'est dupe de ce discours  électoraliste ! Philippe Pemezec en est la preuve exemplaire. Si François Fillon était sincère dans sa lutte contre le sexisme, il n'aurait pas investi  pour la députation Philippe Pemezec connu de toutes et de tous pour son lourd passif  !

Beaucoup parmi nos hommes et femmes politiques qui s'étonnent du désintérêt de nos concitoyens pour la politique ou de leur vote pour les extrêmes, sont en réalité et malheureusement les premiers responsables des maux qu'ils dénoncent.  

*Nous espérons très bientôt mettre en ligne l'extrait du livre de l'ancienne chef de Cabinet Marie-Célie-Guillaume Le Monarque, son fils, son fief  qui dépeint ce Cinglé Pichrocole dont on apprend qu'il s'agit de Philippe Pemezec.

jeudi 9 mars 2017

"Bouseux et racailles, l'avenir c'est vous, n'en déplaise aux haineux !"

Le Bondy Blog ouvre ses colonnes au MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne) qui souhaite en finir avec un discours de haine qui oppose d’un côté les jeunes des quartiers populaires et de l’autre ceux des régions rurales. Tribune. 


Le Rural avec un grand R et les Quartiers Populaires avec un grand Q rassemblent, à eux, une grande partie du territoire de la France. Cela réunit un grand nombre de populations qui n’ont rien à voir les unes avec les autres, que ce soit en termes d’accès aux droits, aux services, de moyens économiques… De plus, l’accès aux loisirs n’est pas non plus la chose la plus aisée à cause d’une mobilité rarement disponible et relativement coûteuse.

Mais ces deux mondes partagent le même sentiment de subir des préjugés, de ressentir stigmatisations, injustices et chômage de masse : un quart des jeunes ruraux comme urbains sont ainsi sans emploi, selon le dernier rapport du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Il est toujours facile de priver de dignité ceux qui doivent déjà subir le poids des crises et abus, qui, sous couvert d’un rêve d’égalité sociale, ne voient jamais le bout du tunnel. Ce fait n’est pas nouveau car même les trente glorieuses n’ont pas suffi à vraiment faire diminuer ces inégalités. Cela crée toujours plus la peur de son propre avenir.

Personne ne se demande si le fait que nos territoires soient toujours plus remplis de haine, n’est pas la raison mais plutôt la conséquence ?

Comme le dit l’adage : “la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine … mène à la souffrance”. Et nos territoires, malgré leurs différences évidentes au premier coup d’œil, sont remplis de souffrance. Ce qui a pour conséquence de créer “des porteurs de haine” qui répondent à la violence par la violence (Nos haines et colères ne sont pas toujours les mêmes, mais partagent les mêmes racines). Et c’est toujours ce qui inonde nos télés, radios, Facebook… Mais personne ne se demande si le fait que nos territoires en soient toujours plus remplis, n’est pas la raison mais plutôt la conséquence ? Et pourquoi ce sont ces mêmes souffrances qui nous divisent autant ? Et à qui depuis tant d’années cela rapporte ? Nous avons oublié que l’argent est toujours là et qu’il n’y en a jamais eu autant… Il n’est malheureusement pas utilisé pour construire la paix mais pour créer toujours plus de jalousie et de haine.

Pourtant nos territoires ruraux et nos quartiers populaires sont remplis de jeunes qui ont l’espérance d’avoir une vie épanouie et digne. Ils ont bien conscience que pour ça, ils devront travailler, et pour certains, encore plus que leurs parents.

“L’avenir est bien cette jeunesse populaire”

Toute cette énergie dépensée chaque jour un peu plus nous montre l’espérance qu’ils ont dans un avenir meilleur. On le voit avec leur investissement dans le monde associatif et le bénévolat, avec le nombre de petits boulots mal payés qu’ils acceptent, avec quel zèle ils remplissent leurs devoirs de citoyens (de plus en plus deviennent enseignant.e.s, infirmier.e.s ou s’engagent dans l’armée, etc.). Surtout on le voit avec le nombre d’initiatives et d’idées qui paraissent tous les jours et qui tendent à prouver que l’avenir est bien cette jeunesse populaire ! Ironiquement on pourrait se demander si c’est la pauvreté qui crée l’engagement et les bonnes idées ? Peut-être que l’histoire fera mentir les vrais “porteurs de haine”, et que nous les remercierons un jour de nous avoir unis dans une vraie espérance pour un avenir équitable et en paix.

Bouseux ou racailles, “nous avons les gens, ils ont l’argent, et à la fin c’est nous qu’on va gagner…” (François Ruffin)

Jonathan MOUNAL, secrétaire général du MRJC

artcile à retrouver ici