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jeudi 31 juillet 2014

Gaza une prison à ciel ouvert !




















































Sources : OCHA (UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs) ; Banque mondiale ; Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ; programme alimentaire mondial, atlas socio-économique et sur la sécurité alimentaire dans les territoires palestiniens ; The World factbook, CIA ; Bureau central des statistiques palestiniens (PCBS) ; Bureau central des statistiques israélien (CBS) ; afp ; Al-arabiya ; The New York Times ; Le Monde
 

mardi 29 juillet 2014

Saleh Jned, 4 ans ne sera plus là pour sa grande sœur Ansam


Ansam, 9 ans, regarde le corps de son frère Saleh Jned, 4 ans tué lors du bombardement du camp de réfugiés au nord de la bande de Gaza, le lundi 28 juillet (APA IMAGES / SIPA)


lundi 28 juillet 2014

Discrimination dans l'accès au logement social : 8 ans d'attente et toujours pas la moindre proposition !

Une famille de six personnes dans un F3 attend un relogement depuis plus de 8 ans. Handicap, sur-occupation, ancienneté ... Quand Philippe Pemezec daignera t-il se pencher sur ce cas prioritaire ? Quand daignera t-il répondre aux demandes de rendez-vous qui lui sont adressées ? Pourquoi un tel mépris ?




samedi 26 juillet 2014

Réaction à l'interdiction de la manifestation de soutien à Gaza à Paris

Youssef Boussoumah militant de la cause palestinienne depuis le début des années 80 réagit devant la presse à l'interdiction par les autorités de la manifestation de soutien à Gaza prévue le jour même place de la République à Paris.



mercredi 23 juillet 2014

Mani­fes­tation de soutien au peuple palestinien mer­credi 23 juillet à 18h30 - Denfert /​ Inva­lides


Pour l’arrêt immédiat des bom­bar­de­ments sur Gaza 
Pour l’arrêt de l’agression israé­lienne en 
Cis­jor­danie et à Jéru­salem 
Pour la levée du blocus, illégal et cri­minel, de Gaza 
Pour des sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit inter­na­tional 
Pour le soutien au peuple pales­tinien et au gou­ver­nement d’entente nationale. 


Mercredi 23 juillet à 18h30

entre Denfert Rochereau et Invalides 


Manifestation de soutien au peuple palestinien


Nous vous demandons pardon

Amis, frères palestiniens,
Nous vous demandons pardon. Pardon des nouvelles qui vous arrivent de France, de son président, de son gouvernement, des dirigeants du parti politique majoritaire et de responsables de la droite. Sachez que leur soutien inconditionnel à la folle politique de guerre de Benjamin Netanyahu n’est pas partagée par les progressistes et pacifistes français.
Ils soutiennent la guerre, nous voulons la paix. Ils acceptent le vol de vos terres, nous le dénonçons. Ils évoquent une symétrie entre les morts alors que les massacres vous visent directement. Ils parlent des droits de l’homme et ne s’offusquent pas que plus de 6000 d’entre vous parmi lesquels de nombreux enfants sont  en prison. Ils ont versé des larmes à la mort de Mandela mais refusent d’exiger la libération de Marwan Bargouti, votre Mandela. Ils ne prennent aucune mesure pour interdire à des ressortissants français d’incorporer l’armée israélienne.
Croyez-nous : nous avons honte des prises de position des autorités françaises.  Nous vous demandons pardon, même si nous ne sommes pas responsables de cet alignement sur une politique colonialiste, répressive et raciste.
Nous demandons pardon à toutes les familles endeuillées, pardon aux pacifistes israéliens oubliés, pardon à vous tous là-bas sous les bombes. Sachez qu’ici en France, en Europe, d’autres voix tentent de se faire entendre. Ce sont celles de vos amis, de vos frères.

José Fort

José Fort est un internationaliste passionné du monde, journaliste, ancien chef du service monde de l’Humanité. 
Source : blog de José Fort (à retrouver ici)

mardi 22 juillet 2014

Hier, des élus socialistes ont dénoncé dans une lettre à Hollande son soutien à Netanyahou

Monsieur le Président,
Comme beaucoup de Français, nous nous sentons concernés par ce qu'il se passe en ce moment à Gaza. Nous avons été véritablement stupéfaits en apprenant votre position qui consistait à apporter un soutien ferme et absolu au gouvernement israélien d'extrême droite, dirigé par Benyamin Netanyahou.
Militants et élus socialistes, nous sommes nombreux à être touchés par les bombardements israéliens à Gaza. Ces bombardements, en toute violation du droit international, provoquent chaque jour de nouveaux morts et blessés chez la population palestinienne. Et le pire est à craindre. Nous condamnons les tirs de roquettes contre la population civile israélienne qui ont provoqué la mort d'un civil. Quel que soit le nombre, la mort ne serait-ce que d'un être humain nous est tout aussi insupportable d'un côté comme de l'autre. Mais lorsque d'un côté nous avons un seul mort, et de l'autre plusieurs centaines, dont des femmes et des enfants, il nous est inconcevable de justifier un tel déséquilibre... Cette barbarie ne vous émeut-elle donc point ? Le peuple palestinien n'a-t-il pas le droit de vivre en paix dans un État libre et reconnu par les autorités internationales au même titre que l'État d'Israël ?
Ce soutien unilatéral de votre part sans condamnation aucune à l'égard d'Israël est un affront fait à celles et ceux qui oeuvrent depuis longtemps pour la construction d'une paix durable au Proche-Orient, en contradiction totale avec les principes et les valeurs d'une gauche humaniste qui prône l'autodétermination des peuples, en contradiction totale avec la ligne diplomatique française depuis quarante ans... En cela, vous rejoignez totalement la position personnelle de votre prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui se disait être "l'ami d'Israël" plutôt que l'ami du droit international et de la paix. Vous, un cran au-dessus, vous recherchez des "chants d'amour" pour un État qui viole chaque jour un peu plus le droit d'un peuple à son indépendance, des "chants d'amour" pour un peuple qui colonise une terre à la barbe de la communauté internationale sans que personne n'arrête cette ignominie.
Nous voulons exprimer ici notre solidarité au peuple palestinien, au gouvernement d'entente nationale, soutenir l'adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière de l'ONU et affirmer plus que jamais la nécessité de la création d'un État palestinien libre, viable et indépendant, en sécurité et en paix avec l'État d'Israël.
Nous exigeons le retrait immédiat des troupes, l'arrêt des bombardements et la levée du blocus illégal sur Gaza, l'arrêt de la colonisation et l'application du droit international et des résolutions de l'ONU jusqu'ici ignorés par Israël.
Militants sincères, militants respectueux de nos débats internes et des règles de notre parti, nous n'aurions jamais imaginé interpeller ainsi l'homme que nous avons porté collectivement à la tête de notre pays de manière publique. Malheureusement, aucun débat interne n'a lieu et notre parti est devenu une sorte de fantôme qui hoche la tête devant vos errements.
Nous vous interpellons publiquement, parce qu'indignés. Publiquement parce qu'impossible de pouvoir vous parler directement comme nous le faisions quand vous étiez notre Premier Secrétaire.
En espérant que vous partagerez notre position et la défendrez non seulement au sein de l'Union européenne mais aussi auprès de l'ONU aussi personnellement que vous avez écrit ce communiqué de presse qui a suscité notre émoi, recevez, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations les plus hautes.

lundi 21 juillet 2014

Norman G. Finkelstein

L'historien juif américain Norman Gary Finkelstein revient dans la vidéo suivante sur les événements tragiques que vivent depuis plusieurs jours les Palestiniens de la bande de Gaza. Responsabilité du déclenchement des hostilités, cessez-le-feu ... Il contredit sur ces points ce que nous ont raconté les médias. Il nous révèle également ce que ces mêmes médias ont volontairement passé sous silence : l'aggravation du blocus inhumain qui dure depuis près de 7 ans, les destructions massives d'habitations, l'arrestation de 700 Palestiniens ...




Norman G. Finkelstein s'est fait connaître du monde après la diffusion de la célèbre conférence à laquelle il participait et où il dénonçait le chantage à l'Holocauste pour justifier les pires exactions perpétrées sur les Palestiniens. Voici cette vidéo :



dimanche 20 juillet 2014

Manifestation interdite : Yves Jégo dénonce une "provocation" du gouvernement

Le gouvernement "a fait une forme de provocation" en interdisant la manifestation propalestinienne samedi à Paris, qui a dégénéré, et n'a pas "su affirmer l'autorité de l'Etat", a jugé dimanche Yves Jégo, candidat à la présidence de l'UDI.

"Dans les villes de province les manifestations étaient autorisées, elles se sont bien passées. A Paris le gouvernement a pris l'irresponsabilité de l'interdire, et il y a eu des affrontements", a déclaré sur i-Télé le député de Seine-et-Marne, évoquant "une erreur du gouvernement", qui "aurait mieux fait d'encadrer cette manifestation".


"Manifester l'autorité de l'Etat vis-à-vis des casseurs, ça c'est indispensable, mais on n'interdit pas une manifestation compte tenu des circonstances, et de l'émotion d'une grande partie des Français à propos de ce qui se passe en Israël et en Palestine", estime l'élu de Seine-et-Marne.
Selon lui, "le préfet de police aurait dû donner sa démission".

"Ce qui s'est passé hier est dû à la maladresse d'un gouvernement qui a fait une forme de provocation et qui n'a pas su affirmer l'autorité de l'Etat", a-t-il asséné. "Au fond le vivre ensemble à la française fait que arabes, musulmans, juifs, catholiques, doivent avoir la capacité de prospérer ensemble dans ce pays, de se respecter", selon lui.

"Son irresponsabilité (au gouvernement) est une formidable campagne d'adhésion au Front national", pense aussi celui qui a assuré la présidence par intérim de l'UDI après le retrait de Jean-Louis Borloo. [...].

Extrait tiré de Le parisien à retrouver ici.

samedi 19 juillet 2014

Gaza : le parti pris des médias


 Julien Salingue Chercheur en sciences politiques

Information biaisée, information incomplète,  information orientée.
Depuis le 8 juillet 2014, une offensive militaire israélienne est en cours contre la bande de Gaza. Au moment où nous écrivons, plus de 240 Palestiniens sont morts sous les bombes israéliennes, tandis qu’un Israélien a été tué par un tir de roquette. Ces événements donnent lieu à une large couverture médiatique, et nous ne prétendons pas fournir ici un article traitant de manière exhaustive de cette couverture. Dans la presse écrite comme à la radio et à la télévision, certains journalistes font au mieux leur travail et produisent, comme nous le rappellerons parfois, exemples à l’appui, une information de qualité. 
Force est toutefois de constater que le traitement médiatique dominant de cette nouvelle séquence du conflit opposant Israël aux Palestiniens demeure prisonnier de bien des travers que nous avons déjà eu l’occasion d’identifier. Il existe ainsi un « bruit médiatique » largement critiquable, qui ne résume pas l’ensemble du travail journalistique mais qui malheureusement l’étouffe ou le fait quasiment disparaître. C’est à ce bruit médiatique et à la tonalité générale qu’il donne à la couverture des événements que nous nous intéresserons ici, en nous concentrant notamment sur les titres de presse écrite et leurs sites internet, tout en allant également parfois chercher des exemples du côté des télévisions. 
Nous l’avions déjà souligné dans un précédent article traitant de l’information concernant le Proche-Orient : l’un des principaux biais du traitement médiatique du conflit opposant Israël aux Palestiniens est l’injonction permanente à un traitement « équilibré ». Or cette recherche d’un improbable « équilibre » entre Israël et les Palestiniens, quelles que soient les intentions des uns ou des autres, conduit nécessairement à la production d’une information biaisée, incomplète, dépolitisée et, volontairement ou non, orientée.

Lire la suite de cet article sur le site de l'observatoire des médias Acrimed.

mercredi 16 juillet 2014

L'asymétrie du conflit israélo-palestinien vue par The Daily show

L'émission quotidienne présentée par Jon Stewart s'est attaquée lundi soir au traitement médiatique du conflit dans la bande de Gaza.

Raillant la nouvelle application offerte aux israéliens, leur permettant d'être au courant des bombardement en temps réel, Jon Stewart s'attarde sur la méthode moins délicate qui permet à l'armée israélienne d'avertir les Gazaouis d'un bombardement imminent.

Il s'arrête également sur les avis "d'évacuation" des habitants de Gaza avant les bombardements de l'armée israélienne. "Qu'est-ce que les Gazouis sont censés faire alors ? Est-ce qu'ils sont supposés s'enfuir en nageant ?" Sur le même ton, l'émission montre l'asymétrie du conflit en s’intéressant aux correspondants envoyés sur place.



Cette vidéo est également disponible ici.


lundi 14 juillet 2014

Handala

Handala

Handala est un personnage crée par Naji al Ali (caricaturiste palestinien) en 1969. Il fut assassiné par le Mossad (ref : journal israëlien Yediot Aharonot) d'une balle dans la tête le 22 juillet 1987 à Londres.

Naji dit de son personnage Handala :
« Handala est né à l’âge de 10 ans et depuis son exil les lois de la nature n’ont aucune emprise sur lui. Il ne recommencera à croître que lors de son retour sur sa terre natale. Il n’est pas un enfant bien portant, heureux, serein et couvé. Il va nu-pieds comme tous les enfants des camps de réfugiés. Ses cheveux sont ceux de l’hérisson qui utilise ses épines comme arme. Bien qu’il soit rude, il a l’odeur de l’ambre. Ses mains, toujours derrière son dos, sont le signe du rejet des solutions porteuses de l’idéologie impérialiste et sioniste. Au début il était un enfant palestinien, mais sa conscience s’est développée pour devenir celle d’une nation puis de l’humanité dans sa totalité. Il a fait la promesse de ne jamais se trahir. Handala veut dire amertume. »
et il ajoute :
« Handala est le témoin de cette ère qui ne mourra jamais, il pénètre la vie avec une force qui ne le quitte jamais, une légende dont l’existence est un défi à l’éternité. Ce personnage que j’ai créé ne disparaîtra pas après moi. Je ne crois pas exagérer en disant que je serai immortalisé à travers lui. »
Naji al Ali (1937 - 1987)
















Quelques dessins de Handala



- Mon nom est Handala et toi comment t'appelles-tu ? 
- Amal (Espoir)

dimanche 13 juillet 2014

Lettre de Maïssa au monde : Ici à Gaza ...

 Here in Gaza
These words are only addressed to people whose consciences are still awake in this unjust world.
My words are written in an attempt to show you some aspects of the aggression against Gaza and the massacre that is committed against my people by Zionists.
Within the first four days of this offensive against Gaza, more than 700 people have been injured. They can't even be treated properly because of the blockade of Gaza. More than 100 people have been killed, most of them children and women.
Here in Gaza, you will find a 5 year-old boy who, thanks to the Israeli aggression on Gaza, is now without a mother, without a father, without a family, alone in this dark world. He will no longer find a warm hug when he is afraid. His mother will no longer sing him a lullaby as he falls asleep. His father will no longer be able to take him by the hand when life lets him down. This little boy is suffering, but the world is still in a deep sleep because he is a Palestinian child.
Here in Gaza, another little boy is hugging his baby brother tight, telling him not to be afraid, that everything will be better in heaven, even if, in this life, the world is silent and there is no justice. Then, the neighbours come and pull their bodies from the rubble. The world is astounded by this beautiful embrace but does not raise its voice to stop the massacre, even as these two souls fly like birds into the seventh sky.
During these days, most Muslim children in the world are preparing themselves, buying new clothes and new toys, for the Islamic feast after Ramadan. But, here in Gaza, children are preparing for the worst, facing the fearful dark nights, preparing to receive death.
Here in Gaza, you sit with your family drinking coffee, not knowing when those damned rockets might come to rob you of your lives.
Here in Gaza, at midnight, you receive a fucking phone call from the IDF, telling you that you have to evacuate your house within 10 minutes because they are going to destroy it. In 10 minutes, you will lose your memories in this house, your laughs and cries, your smiles and tears. Only 10 minutes, then your small history will be erased, and the only proof of your existence will be on paper.
Here in Gaza, the bride must go to the morgue to see her groom, who is a martyr now.
Here in Gaza, a father shreds the family book because his entire family has been killed by Israeli aggression against Gaza.
All of these things and more are happening in the Gaza Strip right now. Yet, what do we hear? Only the deadly silence of the world and their collusion with the Zionists massacres committed against my people. We are living under siege, without water or electricity. Even our basic needs are not met, and then you call it a “war”? Let me tell you that war is waged between two armies, not against an almost totally unarmed people.
To the whole world: wake up from your lethargy, speak out, shout in the name of humanity, act to put an end to this injustice, prove to our children that your consciences are still alive. We are human beings, we deserve dignified lives, and resistance is our only choice to claim back our colonized land.
Love and peace from a land that misses peace. 
A girl from Gaza
Maissa Abdul-Halim

Ici à Gaza
Ces mots ne sont adressés qu'aux personnes dont la conscience est encore éveillée dans ce monde injuste.
Mes mots sont écrits pour tenter de vous décrire l'agression contre Gaza et le massacre perpétré par les sionistes contre mon peuple.
Dans les quatre premiers jours de cette offensive contre la bande de Gaza, plus de 700 personnes ont été blessées. Elles ne peuvent en raison du blocus sur Gaza être soignées correctement. Plus de 100 personnes ont été tuées, la plupart sont des enfants et des femmes.
Ici, à Gaza, vous trouverez un garçon de 5 ans qui, suite à l'agression israélienne sur la bande de Gaza, se retrouve sans mère, sans père, sans famille, seul dans ce monde de ténèbres. Il ne trouvera plus des bras rassurants dans lesquels se blottir. Sa mère ne sera plus là pour lui chanter une berceuse quand il s'endort. Son père ne sera plus là pour lui prendre la main quand la vie devient plus difficile. Ce petit garçon souffre, mais le monde n'écoute pas sa souffrance car c'est il est palestinien.  
Ici, à Gaza, un autre petit garçon étreint son petit frère serré, lui dit de ne pas avoir peur, que tout ira mieux dans le ciel, même si, dans cette vie, le monde est silencieux et il n'y a pas de justice. Ensuite, les voisins accourent et tirent leurs corps des décombres. Le monde est stupéfait par cette belle étreinte mais n'élève pas la voix pour arrêter le massacre, alors même que ces deux âmes volent tels des oiseaux vers le septième ciel.
Ces jours-ci, la plupart des enfants musulmans dans le monde se voient offrir de nouveaux vêtements et de nouveaux jouets, ils se préparent pour la fête islamique après le Ramadan. Mais, ici à Gaza, les enfants se préparent au pire. Au cœur de terribles nuits sombres, ils se préparent à recevoir la mort.
Ici, à Gaza, vous vous asseyez avec votre famille autour d'un café sans savoir quand ces damnés missiles pourraient venir vous ôter la vie.
Ici, à Gaza, à minuit, vous recevez un maudit appel téléphonique de Tsahal, vous indiquant que vous devez évacuer votre maison dans les 10 minutes car ils vont la détruire. Dans 10 minutes, vous allez perdre tous vos souvenirs dans cette maison, vos rires et vos cris, vos sourires et vos larmes. 10 minutes seulement, puis la petite histoire de votre vie sera effacée et la seule preuve de votre existence n'existera plus que sur ​​le papier.
Ici, à Gaza, la mariée doit se rendre à la morgue pour voir son fiancé, qui est martyr désormais.
Ici, à Gaza, un père déchire le livret de famille parce que toute sa famille a été tuée par l'agression israélienne contre la bande de Gaza.
Toutes ces choses et plus encore se passent dans la bande de Gaza en ce moment. Pourtant, qu'est-ce qu'on entend ? Seul le silence de mort du monde et de sa complicité avec les massacres sionistes commis contre mon peuple. Nous vivons en état de siège, sans eau ni électricité. Même nos besoins les plus élémentaires ne sont pas respectés, et ensuite vous appelez cela une «guerre»? Permettez-moi de vous dire que la guerre se fait entre deux armées, et non contre un peuple désarmé.
Au monde entier : réveillez-vous de votre léthargie, parlez, criez au nom de l'humanité, pour que soit mis un terme à cette injustice, montrez à nos enfants que vos consciences sont encore en vie. Nous sommes des êtres humains, nous méritons une vie digne, et la résistance est notre seul choix pour réclamer nos terres colonisées.
Amour et paix d'un pays qui manque de paix.
Une fille de la bande de Gaza 
Maissa Abdul-Halim

lundi 7 juillet 2014

Open Data : radiographie du Plessis-Robinson

A partir des données issues de l'Open Data* voici un exemple de radiographie que l'on peut aisément faire de la ville du Plessis-Robinson quartier par quartier. 

Attention : ces chiffres sont néanmoins à prendre avec prudence. 
















* source : www.kelquartier.com

vendredi 4 juillet 2014

Dimanche 27 juillet le Tour de France 2014 passe par le Plessis-Robinson

Demain sera donné le départ de la 101 ème édition de la "Grande Boucle" depuis Leeds dans le Yorkshire en Angleterre.
Trois semaine plus tard dimanche 27 juillet, pour sa dernière étape entre Evry et Les Champs Elysée le Tour de France nous fait le grand honneur de passer par le Plessis-Robinson.
Les coureurs devraient passer selon la vitesse du peloton entre 17h et 17h45 avenue Paul-Langevin.

Le Tour de France au Plessis-Robinson


Dernière étape Evry - Champs Elysée



Le Tour de France 2014 en carte, en chiffres et en vidéo 3D

Parcours du Tour de France 2014

Audience 
3ème événement sportif le plus regardé au monde après la coupe du monde de football et les jeux Olympiques. 78 chaines dans 170 pays.
3,5 milliards de téléspectateurs dans le monde

Edition 2014
101 ème édition (1ère édition en 1903)

Départ le 5 juillet de Leeds (Angleterre)
Arrivée le 27 juillet à Paris

21 étapes
9 étapes de plaine
5 étapes accidentées
6 étapes de montagne avec 5 arrivées en altitude
1 étape contre la montre en individuel
2 journées de repos

Distance totale
3664 km parcourus

Parcours 3D


Etape la plus longue
Epernay - Nancy 234,5 km  Etape de plaine

Etape la plus courte
Bergerac - Périgueux 54 km Contre la montre individuelle

Distance moyenne d'une étape
174,45 km

Vitesse moyenne (tour 2013)
40 km/h

22 équipes en lice
Team Sky / GBR
Movistar Team / ESP
Team Katusha / RUS
Tinkoff-Saxo / RUS
Astana Pro Team / KAZ
Cannondale / ITA
Belkin Pro Cycling / NED
Omega Pharma-Quick Step / BEL
AG2R La Mondiale / FRA
Garmin - Sharp / USA
Team Giant - Shimano / NED
Lampre - Merida / ITA
FDJ.FR / FRA
Lotto - Belisol / BEL
BMC Racing Team / USA
Team Europcar / FRA
Trek Factory Racing / USA
Cofidis / FRA
Orica Greenedge / AUS
Iam Cycling / SUI
Team Netapp - Endura / GER
Bretagne - Seche Environnement / FRA

Le nombre de coureurs 
198 (9 coureurs par équipe)

Le coureur le plus jeune
Bryan Coquard (FRA) 22 ans équipe  Team Europcar  dossard 153

Le coureur le plus âgé
Christopher Horner (USA) 43 ans équipe  Lampre - Merida dossard 114


Les classements, les dotations et les maillots 

La victoire d'étape



Dotation : 22 500 € par étape (472 500 € au total). La victoire d'étape est sponsorisée par Powerbar.




Le Maillot Jaune

Il distingue le leader du classement général au temps.
Dotation : 450 000 € au vainqueur final (1 009 000 € au total).
Le Maillot Jaune est parrainé par LCL depuis 1987.


Le maillot vert

Il est porté par le leader du classement par points. Les points sont en jeu à l'occasion du sprint intermédiaire et aux arrivées d'étape
Dotation : 25 000 € au vainqueur final (131 000 € au total)
Le maillot vert est parrainé par PMU depuis 1992

Le maillot blanc à pois rouges

Il revient au leader du classement de la montagne. Les points de la montagne sont attribués au passage aux sommets de toutes les difficultés classées. Les dotations sont doublées sur les quatre arrivées d'étapes jugées au sommet d'ascensions
Dotation : 25 000 € au vainqueur final (109 200 € au total)
Le maillot à pois est parrainé par Carrefour

Le maillot blanc

Il récompense, parmi les jeunes de 25 ans et moins, le meilleur du classement général au temps
Dotation : 20 000 € au vainqueur final (66 500 € au total)
Le maillot blanc est parrainé par Skoda depuis 2004


Le Prix de la combativité

Il est remis à l'issue de chaque étape par un jury composé de spécialistes du cyclisme. Un " super-combatif " est désigné après la dernière étape du Tour
Dotation : 20 000 € au « super-combatif » (58 000 € au total)
Le Prix de la Combativité est parrainé par Antargaz depuis 2014

Le classement par équipes au temps

Il est établi par l'addition des temps des trois meilleurs coureurs de chaque formation sur chaque étape Dotation : 50 000 € à l'équipe lauréate (178 800 € au total)
Le classement par équipes est parrainé par RAGT Semences



Dotation totale Environ 2 millions d’euros seront attribués et mis en jeu pour les équipes et les coureurscoureurs


Tour de France 2014 - Site officiel