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dimanche 4 octobre 2015

Les ficelles malhonnêtes d'Alain Finkielkraut révélées par le politologue Thomas Guénolé

Thomas Guénolé, en un peu plus de trois minutes, s'est appliqué sur le plateau de ONPC à démonter la rhétorique délirante du sophiste Alain Finkielkraut, rompu à l'art des fausses évidences, des préjugés érudits, des mots chocs et des choix caricaturaux. C'est clair, net et vraiment bien dit.



Thomas Guénolé est politologue (PhD Sciences Po CEVIPOF) et enseignant (Sciences Po, HEC). Essayiste, il a notamment publié un Petit guide du mensonge en politique (First, 2014). Il a créé en 2015 le Prix annuel du menteur en politique, décerné par un jury de journalistes. Cofondateur de VOX POLITICA, cabinet de conseil en communication politique, il tient sur RMC la chronique quotidienne "Guénolé, du concret". 

Il vient de publier Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ?, livre dédié à Zyed Benna et Bouna Traoré, adolescents dont la mort en fuyant un contrôle de police fut le déclencheur des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises.

Édité par Le Bord de l'eau (15/09/2015)
213 pages, 17 euros

En 4ème de couverture 

Le "jeune-de-banlieue", c'est l'ogre des temps modernes. 
Arabe mal rasé de 13-30 ans vêtu d'un survêtement à capuche, il se promène avec un cocktail Molotov dans une main et un couteau à cran d'arrêt dans l'autre. Il fume du shit dans les cages d'ascenseur. Il brûle des voitures. Il gagne sa vie grâce à des trafics et en fraudant les allocations sociales. Sa sexualité consiste à violer les filles en bande dans des caves ; sa spiritualité, à écouter les prêches djihadistes de l'"islam-des-banlieues", dans des caves également. Il hait la France, l'ordre, et bien sûr, il déteste les Français (comprendre : "les Blancs"). Il aime le djihad et l'islamisme. Son rêve : partir en Syrie se battre aux côtés d'Al Qaïda ou de Daech, pour ensuite revenir en France commettre des attentats. Il ne serait donc pas étonnant que les parents disent bientôt à leurs enfants : "Si tu n'es pas sage, le jeune-de-banlieue viendra te chercher." La réalité est moins spectaculaire. Les jeunes de banlieue sont plus d'1 million : 98 % ne sont ni délinquants ni dans des bandes. L'ascenseur social étant à l'arrêt depuis longtemps, seule une minorité arrive à s'en sortir. Une minorité plus marginale vit de trafics. Une minorité plus marginale encore sombre dans l'intégrisme religieux. Mais pour l'écrasante majorité, la réalité, c'est une galère de jeune pauvre urbain qui vivote entre le chômage, la "débrouille" et les emplois précaires. Thomas Guénolé nous décrit sans concession la balianophobie : ce mélange de peur et de haine envers le monstrueux "jeune-de-banlieue" inonde nos classes moyennes, nos médias, notre cinéma, nos élites. Sur l'insécurité, les bandes, l'islam, la sexualité, l'argot des banlieues, il remplace méthodiquement les clichés par la réalité. Il nous décrit ensuite la vie des 98 % : les vrais jeunes de banlieue, ceux dont on ne nous parle jamais.

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