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mercredi 16 juillet 2014

L'asymétrie du conflit israélo-palestinien vue par The Daily show

L'émission quotidienne présentée par Jon Stewart s'est attaquée lundi soir au traitement médiatique du conflit dans la bande de Gaza.

Raillant la nouvelle application offerte aux israéliens, leur permettant d'être au courant des bombardement en temps réel, Jon Stewart s'attarde sur la méthode moins délicate qui permet à l'armée israélienne d'avertir les Gazaouis d'un bombardement imminent.

Il s'arrête également sur les avis "d'évacuation" des habitants de Gaza avant les bombardements de l'armée israélienne. "Qu'est-ce que les Gazouis sont censés faire alors ? Est-ce qu'ils sont supposés s'enfuir en nageant ?" Sur le même ton, l'émission montre l'asymétrie du conflit en s’intéressant aux correspondants envoyés sur place.



Cette vidéo est également disponible ici.


1 commentaire:

  1. Pascal Boniface : «Critiquer la politique d'Israël, ce n'est pas être antisémite»
    Excellente interview de Pascal Boniface

    Extraits :

    LeFigaro : Quel est votre point de vue sur l'interdiction des manifestations? Celle-ci ne risque-t-elle pas d'être contre-productive?

    Pascal Boniface : Si le but est de ne pas opposer les communautés, interdire les manifestations produit l'effet inverse. Ceux qui veulent manifester peuvent avoir le sentiment que le gouvernement répond aux désirs des institutions communautaires juives. Par ailleurs, il y a une atteinte au droit de manifester. Où placer les limites? Faudra-t-il par la suite interdire les nombreuses et variées manifestations de soutien à Israël? Faudra-t-il interdire les articles critiques sur l'action du gouvernement israélien parce qu'ils seraient censés contribuer à alimenter l'antisémitisme? Le risque est de radicaliser une partie de ceux qui se sentent solidaires des Palestiniens.

    LeFigaro : Selon vous, la confusion entre antisémitisme, antisionisme et critique du gouvernement israélien contribue à l'importation de ce conflit en France. Quelle différence faites-vous entre ces différentes notions?

    PB : Cette confusion est entretenue par les institutions communautaires et certains intellectuels juifs. L'antisémitisme c'est la haine des juifs, l'antisionisme c'est l'opposition à l'existence de l'État d'Israël. Mais cela n'a rien à voir avec la critique de l'action du gouvernement israélien ou alors des O.N.G. israéliennes, des personnalités comme Abraham Burg, des journalistes comme Gideon Lévy sont antisémites. Lorsque l'on critique la politique de Poutine on n'est pas accusé de faire du racisme anti-russes. Brandir l'accusation infamante d'antisémitisme dès que l'on émet une critique à l'égard du gouvernement israélien a pour fonction de protéger ce dernier. L'immense majorité de ceux qui se déclarent solidaires des Palestiniens combattent l'antisémitisme et toutes les formes de racisme, et se prononcent pour la solution des deux États, donc en faveur de l'existence d'Israël.

    LeFigaro : Vous avez eu beaucoup de difficultés pour faire éditer votre livre. Certains sujets restent-ils tabous en France? Pourquoi?

    PB : Le conflit israélo-palestinien déclenchant les passions, beaucoup de gens veulent se tenir à l'abri à partir du moment où la critiques politiques du gouvernement israélien est très rapidement assimilée à de l'antisémitisme. Beaucoup de gens ne veulent pas prendre le risque d'être étiquetés de façon si infamante.

    LeFigaro : La presse française est pourtant loin d'être complaisante à l'égard du gouvernement israelien ...

    PB : Je ne connais pas d'autres sujets qui paraissent aussi risqués pour les responsables politiques et les médias. Je ne connais pas de cas où des responsables politiques , des journalistes, des universitaires, qui se seraient signalés par un engagement profond, voire inconditionnel, à l'égard d'Israël, en aurait subi des sanctions personnelles ou professionnelles. Nombreux sont ceux qui ont payé un prix fort pour avoir osé critiquer le gouvernement israélien. Il est d'ailleurs assez paradoxal qu'en France, il soit moins risqué pour quiconque de critiquer les autorités nationales que celle d'un pays étranger, en l'occurrence Israël. Je connais beaucoup de personnes qui disent être entièrement d'accord avec mes analyses mais ne veulent pas le déclarer publiquement de peur de représailles. Je pense qu'à terme cette stratégie est très dangereuse même si elle peut s'avérer favorable à court terme à la protection du gouvernement israélien.

    A lire dans son intégralité ici http://urlz.fr/wlB

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