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vendredi 31 janvier 2014

La Norvège met au rebut la théorie du genre

En 2009, un journaliste norvégien, Harald Eia, consacre un documentaire à la théorie du genre. Son point de départ : comment est-il possible qu'en Norvège, championne des politiques du " genre ", les infirmières soient des femmes et les ingénieurs des hommes ? Il interroge quatre sommités : le professeur américain Richard Lippa, responsable d'un sondage mondial sur les choix de métiers selon les sexes (réponse : les femmes préfèrent les professions de contacts et de soins), le Norvégien Trond Diseth, qui explore les jouets vers lesquels des nourrissons tendent les mains (réponse : tout ce qui est doux et tactile pour les filles), puis Simon Baron-Cohen, professeur de psychopathologie du développement au Trinity College de Cambridge, et l'Anglaise Anne Campbell, psychologue de l'évolution. Ces spécialistes répondent que naître homme ou femme implique des différences importantes. Et que leur inspirent les " études de genre"? Eclats de rire. L'évolution de l'espèce, le bain d'hormones dans lequel se fabrique notre cerveau font du masculin et du féminin des sexes distincts. Tout aussi intelligents, mais pas identiques. Il présente leurs réactions aux amis du "genre". Qui les accusent d'" être des forcenés du biologisme ". Soit. Eia les prie alors d'exposer leurs preuves que le sexe ne serait qu'une construction culturelle... Silence. Après la diffusion de son film, en 2010, le Nordic Gender Institute fut privé de tout financement public.


Sur le même sujet un article du Figaro rapporte le destin tragique de deux enfants victimes des apprentis sorciers de la théorie du genre :

Théorie du genre : comment la première expérimentation a mal tourné


Dans les années 1960, un médecin néo-zélandais a expérimenté sur des jumeaux la théorie du genre, en convaincant les parents d'élever l'un des deux comme une fille. Une expérience aux conséquences dramatiques.


Alors que la polémique sur la théorie du genre ne cesse d'enfler, l'expérience tragique menée au milieu des années 1960 par son concepteur, le sexologue et psychologue néo-zélandais John Money, refait surface, comme le rapporte vendredi lepoint.fr. Une expérimentation souvent occultée par les disciples actuels des études du genre, car celle-ci, conduite sur deux jumeaux canadiens nés garçons, mais dont l'un d'eux sera élevé comme une fille, tournera mal.

Spécialiste de l'hermaphrodisme à l'université américaine Johns Hopkins, John Money définit dès 1955 le genre comme la conduite sexuelle qu'on choisit d'adopter, en dehors de notre sexe de naissance. Il étudie notamment les cas d'enfants nés intersexués pour savoir à quel sexe ils pourraient appartenir: celui que la nature leur a donné ou celui dans lequel ils seront éduqués. En 1966, des parents vont offrir au médecin controversé la possibilité de tester sur leurs propres enfants la théorie du genre. Les époux Reimer sont parents de jumeaux âgés de huit mois. Alors qu'ils souhaitaient les faire circoncire, l'opération a mal tourné sur l'un des deux bébés, Bruce, dont le pénis s'est retrouvé brûlé à la suite d'une cautérisation électrique. Son frère, Brian, a pour sa part échappé à l'opération. 


Adolescence difficile

Pour John Money, c'est l'occasion de montrer sur un modèle vivant que le sexe biologique n'est qu'un leurre. Il propose donc aux parents désemparés d'élever Bruce comme une fille, sans jamais lui révéler son sexe de naissance. Bruce, qui s'appelle désormais Brenda, reçoit d'abord un traitement hormonal, puis se voit retirer ses testicules quatorze mois plus tard. Désormais fille, «Bruce-Brenda» porte des robes et joue à la poupée. Pendant toute leur enfance, les jumeaux Brian et Brenda suivent un développement harmonieux, faisant de l'expérience du sexologue une réussite. Du moins c'est ce que John Money, qui garde un œil sur leur évolution en les recevant une fois par an, croit. Il publie d'ailleurs de nombreux articles sur le sujet, puis un livre en 1972, Homme-femme, garçon-fille, dans lequel il affirme que c'est l'éducation et non le sexe de naissance qui détermine si l'on est homme ou femme.

Mais si Brenda a vécu une enfance sans heurts, les choses se compliquent à l'adolescence. Sa voix devient plus grave et elle se sent attirée par les filles. Petit à petit, elle rejette son traitement au profit d'un autre à la testostérone. Car, au fond, elle se sent davantage garçon que fille. Désemparé, le couple Reimer avoue la vérité à ses enfants. Dès lors, Brenda redevient un homme, David, auquel on crée chirurgicalement un pénis et retire les seins. Ce dernier se mariera même à une femme, à l'âge de 24 ans. Mais cette expérience identitaire hors norme a laissé des dégâts irréparables chez les jumeaux. Brian se suicide en 2002, David en mai 2004.
 
Ci-dessous quelques ouvrages et films faisant la promotion sournoise de la théorie du genre et de l'homosexualité susceptibles d'être proposés aux jeunes enfants, pour certains dès la maternelle !







1 commentaire:

  1. Ils ont eu raison les Norvégiens ! La gauche est souvent à la ramasse complète sur les questions de société. Deux liens : «Le livre “Jean a deux mamans” est mensonger. Où est le père?» article à lire ici : http://url.exen.fr/95645/ «La polémique Polony: la théorie du genre» vidéo à visionner ici http://url.exen.fr/95648/

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