Dans son livre "Bienvenue au Front", la journaliste Claire Checcaglini avait révélé au grand jour la discrimination au logement orchestrée par Philippe Pemezec dans sa ville du Plessis-Robinson.
Voici un témoignage qui confirme bien l'existence de cette discriminatoire ethnique ! On apprend également dans ce témoignage éclairant que Philippe Pemezec non content de discriminer certains de ses administrés, tente de leur faire quitter le Plessis-Robinson !
Face à cette impunité qui entâche le pacte républicain il va falloir sincèrement se poser un jour ou l'autre la question du soutien politique dont bénéficie ce triste personnage ...
En janvier 2008 nous avons déposé une demande de logement au Plessis-Robinson parce qu’avec trois enfants (2 filles, un garçon) dans un F3 nous étions très à l'étroit. On nous a expliqué que le temps d'attente compte tenu du nombre important de demandeurs, était d'environ quatre ans. Soit !
Même si déjà courraient ici et là des rumeurs étonnantes de clientélisme, discrimination, passe-droit ... nous n'avons pas voulu y accorder d'importance.
Quatre années passent sans nouvelles du service logement, nous décidons alors d'appeler le service logement de la ville pour en savoir un peu plus sur la situation de notre demande.
Mme Cornuel, responsable du service logement, prend le temps de nous expliquer que la situation est difficile, que le temps d'attente de quatre ans qu'on nous avait indiqué était erroné, qu'elle-même vit à l'étroit dans un F3 avec ses trois adolescents... Une demi heure d'échange au bout de laquelle elle nous fait clairement comprendre que finalement il ne faudra pas compter être relogé dans le parc HLM de la ville. Elle nous conseille même gentiment de se tourner vers le privé ! Un comble pour une ville dont 50% des logements sont des logements sociaux propriété de l'Office Public Départemental du 92.
Quelques mois plus tard suite à la parution de Bienvenue au Front de Claire Checcaglini qui révèle la mise à l'écart des dossiers de nos concitoyens d'origine arabe, le service logement nous rappelle en catastrophe pour nous proposer un logement. Au Plessis-Robinson ? Non à Fontenay-aux-Roses ! Une proposition acceptable ?
A vous de juger :
(cliquez sur les images pour agrandir)
Dans les halls d'entrée l'association de défense des locataires l'ADLSO alerte les locataires de potentielles chutes d'élément de façade et explique que des protections ont été installées pour éviter tout risque d'accident ...
L'appartement, un dernier étage sans ascenseur, loué 967 euros (financement PLS) est lui dans un état pitoyable !
Bien entendu nous avons refusé cette proposition inacceptable. Mme Cornuel responsable du service logement nous le reprochera en nous expliquant que nous sommes trop exigeants et que nous méprisons les gens qui vivent dans ces logements !
Une semaine plus tard elle nous rappellera pour nous dire qu'une famille vient d'accepter avec joie l'appartement en question.
Mensonge éhonté de Mme Cornuel puisque nous recevrons 1 mois plus tard non pas du Conseil général mais de L'OPHLM92 une proposition de relogement pour le même appartement, preuve que cet appartement n'avait pas été attribué !
Manifestement non seulement Philippe Pemezec nous interdit l'accès au logement social financé par nos impôts, mais en plus il tente de nous faire quitter le Plessis-Robinson où nous vivons depuis plus de 10 ans.
A lire : Preuve du mensonge de Mme Cornuel
Bonjour,
RépondreSupprimerC'est vrai que la quasi-totalité des français d'origine arabe sont systématiquement logés à Fontenay-aux-Roses. J'ai une question, merci de me renseigner (si vous le pouvez) : comment le Maire du Plessis-Robinson fait-il pour pouvoir loger tous les « arabes » à Fontenay-aux-Roses ?
Bonjour,
RépondreSupprimerVous avez raison mais pas seulement à Fontenay mais aussi à Bagneux, Chatenay Malabry ...
Relisez l'article de médiapart
http://vivreauplessis.blogspot.fr/2012/12/enquete-et-revelations-de-mediapart.html
qui répond à votre question :
Philippe Pemezec peut-il à lui seul déterminer qui entre dans ces HLM ? Officiellement, différents organismes choisissent les candidats adéquats. On les appelle les réservataires : parce qu’ils ont financé ces HLM, ils gèrent un certain nombre de logements. Quand l’un de leurs appartements se libère, ils sélectionnent trois dossiers qu’ils présentent le jour J en commission avec un ordre de préférence établi par avance.
Il n’est toutefois pas difficile d’imaginer que Philippe Pemezec puisse influencer ces différents réservataires. Le Conseil général est un réservataire majeur ? Il en est le viceprésident. L’office HLM dispose d’un important contingent ? Philippe Pemezec en est administrateur. Quant aux appartements de la préfecture, le préfet en a délégué la gestion à la mairie du Plessis. Qui dispose elle-même d’un petit contingent.
Bien cordialement,
L'administrateur
Bonjour,
RépondreSupprimerje suis Français d'origine arabe et j'habite au Plessis-Robinson dans le parc privé. C'est vrai que je fais figure d'extra-terrestre en ville. Mais c'est pas grave, je suis très bien intégré et mes enfants y sont très heureux. Pourquoi généraliser Mr le Maire ? ce n'est pas l'origine ethnique qui fait l'homme mais l'endroit ou il grandit justement...Si vous aviez vécu en cité dans de telles conditions sociales, vous ne seriez surement pas la ou vous êtes !!!
C'est une honte ! C'est à peine croyable ! On a du mal à croire que ce genre d'immeuble accueille des gens ! Le bailleur devrait être poursuivi !
RépondreSupprimerEffectivement on ne s'imagine pas ce genre de choses quand on croise le maire dans la rue ...
RépondreSupprimerOn comprend mieux la condamnation de la semaine dernière !
Honte à vous M. Pemezec ! Honte à ces messieurs de l'office qui vous ont reconduit dans vos fonctions d'administrateur de l'opdh des Hauts-de-Seine ! Nous ne laisserons pas faire !
RépondreSupprimerUn arabe du Plessis-Robinson qui compte bien demander des comptes au Président du Conseil Général des Hauts de Seine M. Devedjian ! C'est cela la République ? C'est vous qui êtes communautariste !
J'ai grandi au Plessis Robinson dans les années 70 et 80. Mes amis étaient de toutes origines. Quelle importance l'origine. Pour autant le Plessis de l'époque était peut être moins clinquant mais il était très agréable à vivre et il n'y avait pas plus de délinquance qu'ailleurs. Ces messieurs de droite estime , seulement, que les parc boisés c'est pas pour les pauvres et les ouvriers. Car deux des mes sœurs ont voulu revenir sur le Plessis (pourtant sans origine étrangère) mais par contre de père ouvrier et communiste aille ça fâche. Elle n'avait pas le la fiche d'imposition adéquate. Il a beaucoup de discrimination à son actif ce monsieur. Le Plessis à un décors mais il a perdu son âme.
RépondreSupprimerNe dites pas n'importe quoi.. Il faut dire que quel que soit vos origines et si vous gagnez bien, même très bien votre vie, alors là pas de problème vous aurez votre logement, un beau logement je précise. Quand au autres, malheureusement, vous n'avez plus qu'à espérer ou chercher dans le privé.. Pour l'avoir vécu avec mes enfants, c'est exactement comme ça que ça se passe...
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