Pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza
Pour l’arrêt de l’agression israélienne en
Cisjordanie et à Jérusalem
Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza
Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international
Pour le soutien au peuple palestinien et au gouvernement d’entente nationale.
Samedi 2 août à 15h00
entre Denfert Rochereau et Invalides
Manifestation de soutien au peuple palestinien
Un massacre est perpétré à Gaza
RépondreSupprimer"Par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s'est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six-Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième Intifada. Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la “retenue” quand on tue des enfants en connaissance de cause ? Comment comprendre (...) que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d'Israël ?"
"Il n'y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l'occupation et encore moins un droit au massacre"
"Oui, il y a une terreur en Palestine et en Cisjordanie, une terreur organisée et méthodique appliquée par les forces armées israéliennes, comme en ont témoigné de nombreux officiers et soldats israéliens écœurés par le rôle qu'on leur a fait jouer"
"L'État israélien se condamne à des opérations régulières à Gaza ou en Cisjordanie, cette stratégie terrifiante parce qu'elle condamne les Palestiniens au sous-développement et à la souffrance, terrifiante parce qu'elle condamne Israël peu à peu à devenir un État ségrégationniste, militariste et autoritaire."
"À défaut de pouvoir négocier une solution, il faut l'imposer par la mise sous mandat de l'ONU de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem Est, avec une administration et une force de paix internationales. Cette administration serait soumise à de grands périls, du côté de tous les extrémistes, nous le savons, mais la paix exige des sacrifices. Elle aurait vocation à redresser l'économie et la société sur ces territoires par un plan d'aide significatif et par la protection des civils. Elle aurait également pour but de renouer le dialogue interpalestinien et de garantir des élections libres sur l'ensemble de ces territoires. Forte de ces résultats, elle appuierait des pourparlers de paix avec Israël en en traçant les grandes lignes."
"L'urgence aujourd'hui, c'est d'empêcher que des crimes de guerre soient commis. Pour cela, il est temps de donner droit aux demandes palestiniennes d'adhérer à la Cour pénale internationale, qui demeure aujourd'hui le meilleur garant de la loi internationale."
"Une seule injustice tolérée suffit à remettre en cause l'idée même de la justice."
« Je ne veux pas me taire »
RépondreSupprimer"Un peuple aux mains nues – le peuple palestinien – est en train de se faire massacrer. Une armée le tient en otage. Pourquoi? Quelle cause défend cepeuple et que lui oppose-t-on?
J’affirme que cette cause est juste et sera reconnue comme telle dans l’histoire.
Aujourd’hui règne un silence complice, en France, pays des droits de l’homme et dans tout un Occident américanisé. Je ne veux pas me taire. Je ne veux pas me résigner. Malgré le désert estival, je veux crier fort pour ces voix qui se sont tues et celles que l’on ne veut pas entendre.
L’histoire jugera mais n’effacera pas le saccage. Saccage des vies, saccage d’un peuple, saccage des innocents. Le monde n’a-t-il pas espéré que la Shoah marquerait la fin définitive de la barbarie?"
Gisèle Halimi, avocate, militante féministe